Centre de Formation d'Apprentis
La loi du 5 septembre 2018 ouvre les champs de l’apprentissage et redistribue les modes de formation. Cette loi « avenir professionnel » libère l’offre de formation en apprentissage.
Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail de type particulier, à durée limitée (CDD) ou à durée indéterminée (CDI) conclu entre un salarié (apprenti) et un employeur.
Il permet à l’apprenti de suivre une formation en alternance en entreprise sous la responsabilité d’un maître d’apprentissage et en centre de formation d’apprentis (CFA).
Le contrat d’apprentissage vise à favoriser l’acquisition de compétences théoriques et techniques chez l’apprenti par l’obtention d’un diplôme ou d’un titre à finalité professionnelle préparé lors de périodes passées en CFA et de périodes passées en entreprise, sur un poste de travail dont les activités sont en lien avec la certification visée.
Quels publics ?
- Les jeunes âgés de 18 à 29 ans révolus (signature d’un contrat jusqu’à la veille des 30 ans) ;
- Certains publics peuvent entrer en apprentissage au-delà de 30 ans : les travailleurs handicapés, les personnes ayant un projet de création ou de reprise d’entreprise et les sportifs de haut niveau.
Quelle est la durée du contrat ?
La durée du contrat ou de la période d’apprentissage varie de 1 à 3 ans en fonction de la formation préparée.
Le contrat d’apprentissage peut être :
- un CDI durant lequel la formation en apprentissage s’exécute en début de contrat ;
- un CDD pouvant courir sur une période de six mois à trois ans avec possibilité de prolonger jusqu’à quatre ans pour les travailleurs handicapés, les sportifs de haut niveau et en cas d’échec à l’obtention du diplôme.
Le titulaire d’un contrat d’apprentissage est un salarié à part entière.
La date de début de la formation pratique chez l’employeur ou de la période de formation en CFA ne peut être postérieure de plus de trois mois à la date de début d’exécution du contrat.
Période d’essai de 45 jours applicable.
Quels employeurs ?
Les employeurs des structures relevant des secteurs suivants :
Le secteur de la personne âgée | Le secteur sanitaire | Le secteur du handicap adulte et enfant | Le secteur de la protection de l’enfance et des adultes en difficulté | |
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Maison de retraite EHPAD/EHPA SAAD SPASSAD | Hôpitaux et cliniques SSR SSIAD Centre de lutte contre le cancer | IME et IEM MAS et FAM Foyers de vie/ESAT SAVS/SESSAD | MECS AEMO CER/CEF CHRS Hébergement d’urgence CAARUDD/CSAPA CADA | Les centres thermaux et centres de médecine du travail |
- Fonctions publiques d’État, territoriale et hospitalière
- Établissements publics administratifs
Grâce aux solides partenariats qu’elle a construit ces dernières années, à sa connaissance du territoire et à son approche pédagogique, l’EMAP souhaite contribuer à faire de l’apprentissage une voie d’avenir dans le travail social. L’apprentissage est également un moyen de contribuer à la mission d’inclusion sociale de l’EMAP en aidant un certain nombre de jeunes en rupture avec les méthodes pédagogiques traditionnelles de se former sur le terrain.
Missions: L’apprentissage est une solution intéressante pour contribuer à former des jeunes vers les métiers du social le CFA propose :
- « un contrat de travail, assorti d’un revenu et de droits sociaux : il permet d’accéder à l’autonomie ou de contribuer à couvrir les frais du foyer familial ;
- un diplôme et la sécurisation du parcours professionnel du jeune qui en découle
- un moyen d’apprendre un métier en étant majoritairement en situation de travail : pour ceux qui ont quitté précocement l’école, la perspective d’une formation d’un an, même si elle se déroule en partie en stage dans les établissements, peut être repoussoir ; quand le contrat en apprentissage, même de 18 mois, lève l’appréhension créée par le retour à une forme de scolarisation. Ainsi l’apprentissage s’avère être un excellent vecteur d’insertion, permettant à des jeunes de gagner en maturité professionnelle et d’apprendre à s’intégrer à un collectif de travail.
- – d’attirer de jeunes professionnels ;
- – de les former et de les intégrer à une équipe, un collectif de travail, à la philosophie et aux valeurs de la structure de santé ,
- – d’apporter une force de travail de plus en plus qualifiée au cours des 18 mois ;
- – de recruter ces jeunes de façon pérenne en ayant pu vérifier leur adéquation pour le poste auparavant, de fidéliser des collaborateurs, de réduire les frais d’intérim par la mise en place d’une véritable politique RH d’intégration et de qualification« (Ministère des solidarités et de la santé, Guide d’aide au développement de l’apprentissage dans les formations d’aide-soignant, Juin 2021),